La page ouverte il y a dix ans avec Numéo, « spécialiste » de l’ « internet rural » par Wifi étendu, est à présent presque refermée, au grand soulagement de ses « abonnés aux pannes » et au « haut débit » de 0,5 Mbps seulement ! Nous disons « presque » parce que le service des résiliations d’Ozone, qui avait pris la succession de Numéo, fait du zèle en réclamant des frais indus et en menaçant de poursuite quelques uns d’entre eux.
La fibre jusqu’à la maison (FTTH) est une promesse qu’Ardèche Drôme Numérique (ADN) n’ose plus refaire pour Creysseilles. La fibre jusqu’au hameau s’est arrêtée à Pranles et à Veyras – au Ruissol.
Les satellites offrent depuis plusieurs années le vrai haut débit, de 2 à 8 Mbps, mais avec un temps de réponse de quelques dixièmes de secondes au lieu des quelques millisecondes auxquelles nous a habitué l’internet terrestre et avec des tarifs élevés pour des consommations en Gigaoctets (1 Go = 1 milliard de caractères) somme toute modérées. Les creysseilloux qui ont pris un abonnement individuel sont parfois au bout de leur consommation avant la fin du mois.
Le dernier progrès est arrivé par le canal de la téléphonie mobile 4G. Dans les villes, la concurrence entre les quatre opérateurs (Orange, SFR, Free et Bouygues) et entre les opérateurs virtuels qu’ils relayent (La Poste, Carrefour, etc...) fait baisser les prix et monter les plafonds de consommation. Mais en milieu rural la situation est moins brillante. La couverture est encore partielle et très dépendante du relief. Ainsi à Creysseilles la 4G n’existe pas sur le versant Nord (Magérouan) et sur le reste c’est l’un ou l’autre des opérateurs qui se démarque selon les hameaux. Et une antenne est vite tournée pour « habiller Jean en deshabillant Paul » ! (cf. le site officiel de l’ANFR https://www.cartoradio.fr )
La fibre jusqu’à la maison (FTTH) est une promesse qu’Ardèche Drôme Numérique (ADN) n’ose plus refaire pour Creysseilles. La fibre jusqu’au hameau s’est arrêtée à Pranles et à Veyras – au Ruissol.
Les satellites offrent depuis plusieurs années le vrai haut débit, de 2 à 8 Mbps, mais avec un temps de réponse de quelques dixièmes de secondes au lieu des quelques millisecondes auxquelles nous a habitué l’internet terrestre et avec des tarifs élevés pour des consommations en Gigaoctets (1 Go = 1 milliard de caractères) somme toute modérées. Les creysseilloux qui ont pris un abonnement individuel sont parfois au bout de leur consommation avant la fin du mois.
Le dernier progrès est arrivé par le canal de la téléphonie mobile 4G. Dans les villes, la concurrence entre les quatre opérateurs (Orange, SFR, Free et Bouygues) et entre les opérateurs virtuels qu’ils relayent (La Poste, Carrefour, etc...) fait baisser les prix et monter les plafonds de consommation. Mais en milieu rural la situation est moins brillante. La couverture est encore partielle et très dépendante du relief. Ainsi à Creysseilles la 4G n’existe pas sur le versant Nord (Magérouan) et sur le reste c’est l’un ou l’autre des opérateurs qui se démarque selon les hameaux. Et une antenne est vite tournée pour « habiller Jean en deshabillant Paul » ! (cf. le site officiel de l’ANFR https://www.cartoradio.fr )
Aussi c’est très naturellement que les foyers de Creysseilles se répartissent à présent entre ceux qui sont équipés
- d’une box ou d’un modem-routeur 4G
- d’un modem-routeur satellite
- d’un routeur dans le Réseau Mutualisé d’Accès à Internet (RAMI) construit par le CUIC autour des PAPIs (cf. Creysseilles Infos Printemps-Eté 2018 pages 9+ )
ou de plusieurs à la fois !
Chacun est libre de son choix entre ses besoins, ses possibilités et l’offre adaptée à son lieu d’habitation. Mais la règle d’or doit rester : pas d’abonnement avec engagement au delà d’une période raisonnable car les offres changent vite !
Autour des PAPIs qui, rappelons-le, offrent prioritairement un accès internet gratuit dans les locaux communaux et autour (bornes Wifi ouvertes offrant 1/2h de connexion par jour à tout public), s’est donc développé le RAMI. Il dessert à ce jour 8 abonnés résidentiels et 3 gites sur le versant sud (Le Femeil, Le Serre et Nicole), 4 et 1 sur le versant nord (Magerouan). Les pannes (coupure d’électricité, encombrement ou panne des réseaux d’accès 4G ou satellite) survenues depuis 6 mois ont été réparées ou contournées rapidement. Le partage des bandes passantes louées (modifiables) semble satisfaisant.
A la fin de l’année 2019 le budget de la Municipalité consacré aux télécommunications devrait, compte tenu de la part payée par ces abonnés, retrouver son niveau habituel.
Le jour où les PAPIs pourront bénéficier de nouveaux moyens d’accès à internet (4G grosse consommation, fibre en direct ou accédée par ponts hertziens) le RAMI offrira facilement ces progrès à ses abonnés
